Maximiseur de potentiel

Bien vivre avec les troubles de l’attention (N°3).

Pour terminer avec cette série sur les problèmes de concentration, d’attention et le trouble du déficit de l’attention (TDA/H), je vous propose ce troisième volet qui a pour objet de mettre en lumière les aspects positifs liés à ces troubles d’une part, de proposer des solutions et des astuces pour permettre de mieux s’y adapter et de terminer par un petit tour d’horizon des ressources.

Il est en effet possible de bien vivre avec des troubles de l’attention avec quelques efforts et un peu d’organisation.
Pour ceux qui ont un fort versant hyperactif,cependant, il faut se poser la question de la pertinence d’un traitement médicamenteux qui doit être discuté avec son médecin.

Paix et sérénité malgré son TDA/H !!!

Des qualités insoupçonnées; l’autre face des troubles de l’attention.

Et bien oui, après avoir dressé un portrait compliqué et peu réjouissant de ce trouble de l’attention, je peux enfin en venir à la partie qui remonte un peu le moral.

Le trouble du déficit de l’attention, s’il peut s’avérer compliqué au quotidien amène avec lui son cortèges de points positifs.

Je crois que le plus important est d’avoir une bonne connaissance tant des complications qu’il engendre que des forces qu’il véhicule et d’en tirer le meilleur parti.

De fait les troubles de l’attention sont plutôt une grande qualité pour toute personne qui cherche à devenir maître de sa propre vie et en dehors des chemins habituels à condition d’en maîtriser les contraintes.

Points forts :

  • Hyper focalisation:
    Et oui, cela est surprenant mais paradoxalement les gens qui souffrent de ce troubles sont capables sous certaines conditions d’être hyper focus sur certaines activités. Leur focalisation peut quelque fois atteindre le point où ils en oublient les actes essentiels de la vie quotidienne tel que manger ou se laver si personne n’est là pour les rappeler à l’ordre.
    En réalité, cette hyper focalisation est souvent temporaire et se fixe sur un centre d’intérêt en particulier qui a capté l’attention de la personne.
    Elle se trouve dans cette période dans une situation où il peut être difficile de penser à quoi que ce soit d’autre et même de développer des angoisses à l’idée d’être détournée de son centre d’intérêt du moment.
    L’avantage est que c’est aussi un moment qui est souvent vécu comme exaltant et pendant lequel on peut littéralement déplacer des montagnes et travailler sur un projet jusqu’à l’épuisement.

    Attention: en dehors de ces périodes hyper focus, le manque de motivation les pousse facilement à la procrastination avec une humeur au plus bas.

    La stimulation et le renouveau sont indispensables.
  • Efficaces dans l’urgence:
    Le stress lié à une date butoir permet un stimuli dopaminergique qui va pousser la personne à être souvent très performante et efficace dans son travail au tout dernier moment quand il n’y a plus d’autre choix que d’avancer.
    Comme cela fait souvent suite à un temps de procrastination, le stress peut être très important et décupler le sentiment d’urgence et de fait les performances.

    Globalement, ils ont plutôt tendance à mal vivre les contraintes et seront plus performants, voire beaucoup plus performants que le commun des mortels quand ils sont passionnés par ce qu’ils sont en train de faire et quand ils sont en état de Flow (état de concentration maximale sur une activité où encore quand la personne est en PHASE avec le moment présent).
  • Le créatif dans toute sa puissance:
    Les troubles de l’attention sont livrés avec un bombardement d’idées qui se bousculent.
    C’est probablement d’ailleurs cette particularité qui explique une partie de la difficulté à se concentrer.
    Il y a souvent une capacité particulière à faire des liens entre les choses en dehors de toute logique habituelle. Cette forte capacité imaginative amène une créativité débridée et hors du commun.
    L‘important est d’en prendre conscience et de canaliser l’effervescence mentale.

    Pour ma part j’ai un vrai intérêt pour tout ce qui touche à la création et bien souvent j’ai déjà eu vingt nouvelles idées pour la prochaine création avant même d’avoir commencé la première.
    Cela peut être frustrant de ne pas pouvoir réaliser suffisamment vite tout ce qui nous vient à l’esprit à l’instant T.

    La difficulté inhérente à ce mode de fonctionnement est de devoir se recentrer en permanence et surtout à luter pour aller jusqu’au bout de chaque projet. Sans cela, tout reste commencé mais inachevé, ce qui peut rapidement devenir source de perte de confiance en soi.

    A contrario, arriver jusqu’au bout d’une réalisation est une source importante de motivation pour recommencer et chaque petite victoire sur soi même est très stimulante.
  • La curiosité et ouverture sur le monde:
    A la fois dans leur propre monde intérieur dans lequel ils se ressourcent et rêvent continuellement éveillés et à la fois terriblement curieux de tout ce qui se passe autour d’eux.

    Quand vous regardez un objet, un tableau ou peu importe quoi d’autre en vous disant que c’est joli ou que c’est moche, le TDA/H, lui, se demande comment ça a été fabriqué, quel est ce matériaux, et pourquoi il est comme ceci plutôt que comme cela, quel est le mélange de couleurs pour arriver à cette harmonie qui parle à ses sens.

    Être curieux, c’est aussi une capacité particulière à voir le monde autrement et à sortir des sentiers battus.

    Cette curiosité va de pair avec une vie intérieure intensive. Un temps de solitude destiné à la rêverie est indispensable et permet de développer l’imagination.
  • Enthousiasme/impulsivité :
    Forcément, quand une idée est là il faut surfer sur la vague et foncer.
    C’est une forme d’impulsivité qu’il faut être capable de canaliser pour en tirer le versant positif.

    Foncer tête la première n’est pas toujours une qualité, mais utilisé à bon escient, cela permet de mettre rapidement en place des projets.

    Il y a toujours un versant dynamique et énergique qui peut être stimulant dans une équipe de travail par exemple (à condition que l’équipe en question soit capable d’un minimum de bienveillance à l’égard des petits oublis, car ne l’oublions pas, être hyper focus sur une tâche suppose une discrimination sur autre chose).
    Cet enthousiasme va souvent de pair avec une intuition assez développée. Avec l’habitude, le temps et une plus grande connaissance de soi, on finit par savoir quand foncer et entraîner les autres avec nous et quand réfléchir à deux fois avant d’agir.
  • Empathie:
    Possiblement lié au besoin de compenser une incapacité à s’adapter totalement au mode de fonctionnement des autres, la personne qui a des troubles de l’attention développe souvent des qualité humaines tournées vers l’empathie.

    La nécessité de devoir être en permanence canalisé dans son impulsivité, le besoin d’être soutenu sur des projets au long cours pour surmonter les périodes à bas régime amène à rechercher des relations authentiques et très fortes.

Astuces et solutions pour bien vivre avec des troubles de l’attention:

Vous l’aurez compris, le moment est venu de mettre en place toutes les stratégies possibles pour maximiser vos points forts et apprendre à transformer les points plutôt faibles en qualités.

Pour faire simple, je dirais qu’il faut travailler sur 5 axes principaux:

  • Faire un travail sur soi même,
  • Optimiser son environnement,
  • Faire les bons choix en terme de carrière, loisirs, et projets.
  • Bien s’entourer.

Faire un travail sur soi:

1- Avoir une bonne vision de qui vous êtes est un pré requis indispensable.
Pour les plus jeunes, le plus difficile sera d’apprendre de vos erreurs car c’est sur vous en ferez. il faudra en tirer profit sans vous laisser gagner par la culpabilité de ne pas toujours arriver à vos objectifs.

2- Soyez un minimum indulgent avec vous même et traquez vos qualités.
N’oubliez pas vos lacunes pour autant mais n’en faite pas une montagne.

3- Identifiez les moments de Flow et exploitez les à leur maximum.
Chercher à comprendre ce qui les a provoqué pour tenter de les reproduire. Ils peuvent être votre moteur et vous aider à reprendre confiance en soi.

4- Si le stress des dates butoirs est plutôt motivant pour vous, profitez-en.
Mais attention à son revers, vous pourriez vous sentir submergés.
Vous vous souvenez le stress est un moteur dopaminergique puissant.

5- Focalisez vous sur ce pour quoi vous êtes bon en priorité.
Apprenez à trouver la juste mesure entre défi à relever pour booster votre concentration et s’autoriser à renoncer si soupçonnez que vous n’êtes pas prêt.

6- Prenez l’habitude de réfléchir à deux fois avant de foncer.

Le dynamisme c’est stimulant mais vous risquez quelques écueils.

7- Faites confiance à votre intuition.
Plus vous aurez d’expérience dans la vie et plus se sera facile.
Malgré tout je dirais qu’on se laisse facilement influencer par les autres surtout quand on a une tendance au manque de confiance en soi.
Posez les pour et les contre avant toute décision, mais si quelque chose vous attire vraiment allez-y, donnez vous une chance!

8- Mettez en place des rituels.
Oui, vous avez raison c’est un peu pénible et pas très marrant.

Pour ma propre expérience, je dirais que c’est le plus important. Dans ma pratique infirmière, je ne peux pas me permettre trop d’erreurs et d’oublis faute de concentration sous peine d’être dangereuse pour les patients. J’ai donc mis en place toute sorte de rituels.
Je prépare par exemple mon plateau de travail toujours de la même façon et organise mon travail toujours dans le même ordre.
Cela permet avec le temps une certaine mémoire gestuelle qui va travailler pour vous et libérer votre cerveau pour autre chose. Pour moi, c’est pouvoir discuter avec mes patients sans être obligée d’être hyper focus sur ma gestuelle. Il reste cependant des moments où je suis obligée de rompre la discussion pour me concentrer sur ce que je fais.

9- Soyez calme et reposé. Et ce n’est pas en option!
En effet rien de pire que le manque de sommeil ou des soucis qui vous parasitent.
Commencez donc par limiter les écrans le soir pour favoriser la qualité du sommeil et l’endormissement et d’une façon générale, limitez le temps que vous passez devant les écrans.
Les troubles de l’attention étant souvent associés à une tendance à la procrastination, on peut rapidement se laisser emporter et y passer beaucoup trop de temps.

Quand je dors mal ou que quelque chose se passe dans ma vie privée, il devient très difficile pour moi d’être efficace dans mon travail, ce qui bien sur aggrave le stress global et n’améliore pas les choses.

Pratiquez des activités telles que la méditation qui est reconnue pour favoriser la concentration, la relaxation, le Yoga.

L’activité physique avec son cortège de bienfaits va ici aussi se rendre utile particulièrement pour ce qui ont un versant hyper actif très développé.

10- Prenez le temps de bien lire et/ou d’écouter les consignes et de vous assurer que vous avez bien compris. Ne pas hésiter à prendre des notes même pour des choses élémentaires.
En gros évitez de foncer tête baissée, vous risquez de zapper des informations importantes et de devoir revenir dans deux minutes.
Avoir en permanence un carnet sur soi peut vous aider.

Optimisez votre environnement:

1- Favorisez un environnement clair, bien rangé, calme, serein et silencieux.
D’une façon générale votre cerveau fonctionne en mode bombardement d’idées et de pensées. Pour contrebalancer, il est préférable de faire du large autour de soi.
SI vous aimez travailler en musique, choisissez une musique sans paroles de préférence.

2- Éviter les portes ouvertes si vous travaillez dans un bureau.
Souvent les gens vont et viennent et vous perturbent. Il faut ensuite plusieurs minutes pour se reconcentrer. A la fin d’une journée cela représente beaucoup de temps perdu.

3- Mettre le téléphone en silencieux. Cela tombe sous le sens mais pas toujours facile à appliquer.

4- Mettez les notifications de mails en sourdine et prévoyez plusieurs moments dans la journée pour y jeter un œil mais interdisez vous des les regarder en permanence.

5- Travaillez toujours avec clarté.
Par exemple j’essaie toujours d’écrire de façon espacée, le plus clairement possible en mettant en évidence les mots clefs. En ne lisant que ce qui est en gras vous devez comprendre la totalité de mon contenu.
Utilisez cette méthodes pour vos devoirs, cours, rapports ou autre, vous libérerez ainsi votre cerveau des parasites inutiles.

Pour ce site, j’ai choisi un design simple et aussi épuré que possible. J’ai beaucoup de difficultés à faire des recherches sur des sites qui sont très chargés et où il y a beaucoup de couleurs ou de choses qui bougent pour ma part.

6- Divisez vos travaux en petites tâches de façon à ne pas vous démotiver en cours de route.

7- Organisez votre temps en planifiant votre travail et vos temps de pause.
Chacun doit déterminer le temps qu’il est capable de se concentrer sans se fatigué exagérément.
Identifiez les moments dans la journée qui sont le plus propice pour ne pas être dérangé et organisez votre travail en fonction.

8- Isolez les actions les plus importantes à réaliser et les faire avant tout autre chose.

9- Ayez à portée de main tout le matériel dont vous avez besoin. Ce qui suppose d’y avoir pensé avant de commencer.

Dans ma pratique infirmière, je prépare mon poste de travail et mon plateau toujours de la même façon et toujours dans le même ordre de façon a favoriser une certaine mémoire gestuelle. Cela me permet de moins focaliser mon attention sur le geste pour me rendre plus disponible dans la communication avec le patient.

Seul bémol, quand un grain de sable vient perturber ma petite organisation, je dois recommencer à réfléchir à ce que je fais et me recentrer. Il y a toujours un peu de rigidité mentale qui s’installe en procédant ainsi mais cela aide quand même bien.

Bien vivre avec un trouble de l’attention, c’est aussi accepter sa différence.

Faire les bons choix en terme de carrière et d’activités.

Que vous soyez en cour de réflexion pour choisir une orientation, que vous soyez les parents d’un enfant ayant un TDA/H, un adulte qui souhaite réorienter sa carrière ou simplement une personne désireuse de choisir des activités de loisirs, prenez le temps de mettre en perspective vos choix par rapport à cette difficulté.
Que vous deviez choisir un métier, un loisir, une quelconque activité:

1- Choisissez toujours quelque chose qui est stimulant pour vous. Vous avez besoin d’un peu de défi sinon gare à l’ennuie.

2- Orientez vous plutôt vers des choses qui vont vous permettre une certaine évolution dans le temps.
Encore une fois, tôt ou tard vous finirez par avoir envie d’autre chose. Si vous pouvez rester dans le même métier tout en ayant des opportunités d’évolution ou de reconversion au sein même de l’entreprise, cela vous sera plus facile de tenir sur la durée.

3- Choisissez une activité qui varie d’un jour à l’autre, voire même d’une heure à l’autre.

4- En général, vous risquez de mieux vous en sortir dans quelque chose qui se fait en équipe. Cela amène une stimulation dont vous pouvez avoir besoin à un moment donné.
D’autre part, votre tendance aux oublis peut être un problème pour travailler seul. En équipe, il va en général toujours y avoir quelqu’un pour penser à ce petit truc que vous auriez oublié.
Attention, n’en profitez pas pour vous reposer sur vos lauriers. Au bout d’un moment les collègues seront agacés.

5- Soyez raisonnable quant à vos objectifs de carrière. Loin de moi l’idée de penser que vous ne seriez pas capable de réaliser absolument tout ce que vous désirez. Soyez conscient que vous risquez de partir à l’échec en étant trop gourmand et que cela pourrait bien aggraver les éventuels problèmes de confiance en soi. Ce n’est pas le but.

6- Dans le même ordre d’idée, certains métiers qui demandent une concentration extrême ne peuvent pas vous correspondre.
Pensez vous être capable de rester des heures devant un écran de surveillance par exemple. Seriez vous efficace dans ce genre d’activité?

7- Globalement, il y a des chances que des choix plus orientés vers les arts vous conviennent mieux, ou du moins vous pourriez y exprimer vos points forts.

8- A minima tentez de choisir un travail qui vous permettra d’avoir du temps libre. Vous pourrez exploiter ce temps pour des choses qui vous tiennent à cœur et qui compenseront l’ennui dans le travail.

Bien s’entourer pour bien vivre avec les troubles de l’attention

Je pense en effet que c’est une des clefs pour pouvoir vous en sortir au mieux dans la vie.

Nous sommes la somme des personnes qui nous entourent.

1- Dans votre vie privée si vous avez quelqu’un qui fait preuve de bienveillance c’est quand même bien plus facile, malgré tout vous avez certainement besoin que cette personne vous stimule et ne soit pas trop complaisante. Vous devez maintenir un niveau d’effort constant et non vous reposer entièrement sur cette personne.

2- Dans le travail, c’est bien soit de travailler en équipe comme je le disais plus haut mais si vous devez vous lancer dans une création d’entreprise, un binôme peut être une très bonne solution pour vous.
Il faut par contre se lancer avec quelqu’un que vous connaissez bien et qui vous connaît bien.
Ce doit être quelqu’un d‘assez complémentaire.

Si vous êtes deux dans la lune ou en permanence dans les idées et jamais dans l’action ou que les deux sont en perte de stimulation en même temps ce sera compliqué.

Pour ma part, j’exerce plusieurs activité et j’ai un binôme pour chacune.
– Travail en équipe comme infirmière en soins mais en binôme avec une de mes collègues pour la partie accompagnement des patients.
– Activés de construction immobilière avec mon mari,
– Entreprise d’artisanat en maroquinerie avec une amie.
– Binôme motivationnel avec ma fille pour ce blog.

Avoir plusieurs activités me permet de ne jamais m’ennuyer puisque chaque jour est très différent et chacun de mes binôme est là pour me recentrer, me soutenir, échanger des idées me motiver, et s’obliger à une certaine forme de contrat social, etc..

Les seules activités que je pratique seule car j’ai besoin de ces temps pour me ressourcer sont les loisirs comme le piano ou la lecture.

Conclusion

  • Pensez stratégie en toute circonstance: vous devez être organisé et réfléchi.
  • Planifiez tout ce que vous pouvez, utilisez tous les outils nécessaires et ritualisez vos actions.
  • Accepter un peu de multitâche pour lutter contre l’ennuie maie pas trop au risque de vous perdre
  • Entraînez vous encore et encore. plus vous aurez mis en place des stratégies efficaces, mieux vous vous en sortirez.
  • Soyez vigilent face à des moments ou vous vous sentez en super forme, l’excès de confiance amène son lot de risque d’erreurs.
  • Acceptez votre différence pour ce qu’elle est sans pour autant vous cacher derrière!
  • Après tout cela, je n’ai plus qu’un mot; Foncez!

Pour aller plus loin, je vous propose le site de l’HAS sur le trouble de l’attention qui est très complet et le site TDA/H au quotidien qui peut bien vous aider ou encore TDA/H-France.

Si vous avez aimé l'article, vous êtes libre de le partager! :-)

10 thoughts on “Bien vivre avec les troubles de l’attention (N°3).

  1. Super article ! J’adore ! 😊
    – La présentation positive de ce trouble qui peut engendrer tant de regard négatif de la société (école, emploi, parfois parents, fratrie, amis qui ne comprennent pas). C’est si important et ça fait du bien à lire ! Savez-vous qu’il y a en ce moment une étude scientifique sur l’amélioration du regard et de la relation familiale sur l’enfant qui souffre de TDAH ?
    – Les stratégies possible pour s’aider en tant que personne avec un TDAH. C’est très important d’avoir de l’espoir et des pistes pour s’aider. On peut ajouter qu’il existe des thérapies spécifiques pour ce trouble réalisées par des psychologues spécialisés en Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC). Ça peut être utile pour s’aider à faire face au trouble et vivre sa meilleure vie. 💪
    – Enfin j’adore tout plein cette mignonitude si précieuse qui parle de ton équipière qui est ta fille ! C’est vraiment joli de voir que tu fais équipe avec elle pour faire face à ses difficultés et la soutenir dans ses ressources d’un côté et qu’elle te soutient dans tes projets. 🥰

  2. Merci Muriel pour cet article 🙂
    Je me reconnais bien dans le fait d’avoir plusieurs idées, difficiles à canaliser…
    J’ai une nette préférence pour évoluer seul, mais dans les rares exercices où je suis en coaching avec une petite équipe de quelques personnes, la valeur que je reçois et que je donne est au rendez-vous.
    C’est rassurant de se dire que ce n’est pas une anomalie que d’être comme cela !

    1. Non en effet ce n’est pas une anomalie, c’est juste une façon différente de fonctionner mais comme cela ne correspond pas à la majorité des gens, cela nous demande un effort d’adaptation.

  3. Je me reconnais dans pas mal de choses que tu évoques, notamment l’efficacité face à la date butoire. Je me soigne, car comme précisé cela me mets dans un gros stress de ne pas réussir à faire les choses et de culpabilité sur le fait de ne pas avoir commencé plus tot… Planifier des blocs temps d’action et surtout varier mes activités comme tu le dis, marche bien pour moi ! C’est une bonne astuce.

  4. Vraiment un super article, qui aborde le TDAH de manière non pathos, j’adore ; justement c’est un thème que je suis en train de creuser car j’ai regarder un documentaire récemment avec le Pr REVOL qui parle du TDAH. Ces troubles sont très difficile à gérer, et notamment pour les enseignants, qui parfois ne le comprennent pas et braquent le jeune, ou utilisent des termes ou des sanctions inappropriés. Que pensez vous de la ritaline ? car j’avoue que cela ne m’inspire guère d’essayer de canaliser une personne TDAH qui a justement tellement d’énergie et de créativité !

    1. Bonjour, personnellement je n’ai pas le versant hyperactif (sauf dans mes pensées peut-être..) donc je n’ai jamais vraiment eu besoin de traitement. J’ai quand même essayé pour voir si cela améliorait ma concentration réellement. Je n’y ai pas vu une amélioration flagrante et comme prendre des médicaments est assez anxiogène pour moi je préfère faire sans… J’ai besoin de me sentir maître de mes sens..
      Je pense que c’est un choix qu’il faut faire au cas par cas mais certainement par pour « calmer » l’enfant. pour moi il faut surtout pouvoir le canaliser en lui accordant plus de temps qu’à d’autres et surtout en ayant une dynamique qui s’adapte à lui. Hors l’école traditionnelle demande plutôt à ce que ce soit l’enfant qui s’adapte.

  5. C’est vraiment très intéressant !
    Et puis la stratégie d’avoir des activités en binôme est très intelligente je trouve. Cela peu éviter de se démotiver, d’avoir du mal à se remettre à quelques choses.
    Je me rends compte en lisant cet article, que nous ne sommes pas assez sensibilisés aux différents troubles et notamment de l’attention, car on l’associe souvent aux enfants, et à l’enfant qui en milieu scolaire peut rencontrer des problèmes de comportements ou de niveaux, alors qu’en fait, ils concernent tout le monde.

    1. Bonjour, merci pour ce commentaire. Effectivement le TDA/H de l’adulte est encore assez mal reconnu. Beaucoup de psychologues pensent que ce trouble disparaît en devenant adulte. En réalité il y a surtout des adultes qui s’y sont adaptés, pour certain plus facilement que pour d’autres.

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